«Quand on est petit et que notre ami a le cancer, c’est difficile de comprendre ce qu’il vit. J’avais huit ans quand mon meilleur ami a reçu un diagnostic de cancer du cerveau. J’ai appris qu’il était malade et, du jour au lendemain, il est parti pendant un an pour recevoir des traitements à Montréal. Une année loin de ses amis, c’est long pour un enfant.

 

La vie reprend son cours par la suite. Ainsi, il est revenu chez lui, et nous avons passé du temps ensemble sans jamais vraiment parler du cancer. Une fois, un organisme de bienfaisance pour enfants lui a donné un Commodore 64. Nous avons tous pensé qu’il avait de la chance. Comme nous étions naïfs!

 

Lors de notre dernière rencontre, il y a sept ans, sa vue avait été gravement touchée par le cancer, qui était revenu. Je lui avais alors promis de le revoir bientôt, mais nous n’en avons jamais eu l’occasion. Il est décédé deux semaines plus tard.

 

Ce n’est malheureusement pas la seule fois où j’ai perdu une personne à cause du cancer. En 1998, en l’espace de neuf mois, mon père a perdu sa femme, sa mère et sa petite sœur à cause du cancer. Ce fut un terrible électrochoc pour notre famille. Nous nous sommes ensuite engagés à soutenir des organismes de bienfaisance luttant contre le cancer, a fortiori après le décès de mon père en raison d’un cancer en 2011 et du diagnostic de ma mère en 2012.

 

Comme tout enfant ayant grandi au Québec, j’ai souvent vu le Tour CIBC Charles-Bruneau à la télévision. Puis, quand je me suis joint à l’équipe de la CIBC, j’ai pu constater de mes propres yeux le dévouement et les efforts investis dans la Fondation Charles-Bruneau. Il y a trois ans, j’ai commencé à organiser un cocktail annuel de collecte de fonds. Lors des deux premières années de l’initiative, nous avons recueilli 47 000$ et 87 000$. L’année dernière, nous avions pour objectif de franchir le cap des 100 000 $, mais nous avons dû suspendre l’activité en raison de la COVID-19.

 

Même si notre collecte de fonds est un peu différente cette année, je sais que les gens continueront de faire de leur mieux pour aider les enfants qui se battent contre le cancer. J’ai trois enfants et je ne tiens jamais leur santé pour acquise. Je crois aussi fermement que nous n’avons pas besoin d’une raison ou d’un lien personnel avec un enjeu pour vouloir s’entraider. Nous devrions le faire simplement parce que c’est le bon geste à faire. Les enfants souffrant de cancer et leur famille ont besoin de nous. Je suis fier de faire partie d’une équipe qui comprend cela et qui veut changer les choses de toutes les manières possibles.»

 

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Les employés de la Banque CIBC peuvent redonner à l’organisme de bienfaisance de leur choix dans Benevity dans le contexte du programme Un pour tous, et consigner leurs heures de bénévolat afin d’obtenir des dollars de récompense CIBC qu’ils peuvent redonner à leurs causes préférées. #unpourtous

 

Pour plus d’information sur l’engagement de la Banque CIBC, consultez cet article.

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